Depuis que nous sommes descendus, nos conditions de travail se sont bien améliorées, il fait entre 25° et 30°.
La Louisiane ne déçoit pas, déjà ne serait-ce que l'interminable pont qui mène à la ville, une vingtaine de kilomètres qui nous font survoler les marécages et les bayous.
Le "carré français" est plein de monde,de rythme, de musique et de décontraction. La faune s'y révèle particulièrement hétéroclite et  parfois marginale. Tout y est : du gratteur de banjo un peu paumé, du bateau à roue qui part faire sa croisière nocturne au son, bien évidemment, d'un orchestre de jazz,  aux grosses américaines (je ne parle pas des voitures), qui balancent leurs postérieurs avec nonchalance tout en sirotant leur bombes caloriques.
Lors de la visite d'un parc près de Nouvelle-Orléans, à 50 mètres du van que nous avions garé, un charmant crocodile à pris tout naturellement la pause.